Le récit qui avait tant fait vibrer Jessica dans sa chair (voir Deux demoiselles dans les îles), racontait les incroyables aventures de différents personnages, attirés malgré eux, dans un lieu aux détours mystérieux, un voyage au cœur des plaisirs, où la satisfaction de tous les désirs était permise.
Alix, une jeune femme de 19 ans
Bertrand, un jeune homme de 29 ans
Jeannine, une femme dans la fleur de l’âge (48 ans)
André, un retraité de 67 ans
Blaise, un jeune homme de 25 ans, beau métis
Claire, une jeune femme de 32 ans, célibataire, sans enfant
Edouard, jeune père de famille de 37 ans et son épouse Félicitée, 35 ans
Glawdys, 73 ans, veuve depuis 4 ans
Stéphane, ouvrier dans le bâtiment et bien bâti
Héloïse, sa meilleure amie, avec qui il ne s’est jamais rien passé
Matéo, 20 ans, étudiant en chimie
Timéa, 24 ans, jeune guide touristique, à la peau couleur caramel
Le lien entre chacun de ces personnages est un ouvrage mystérieux, sur lequel tous sont tombés un jour par hasard, pour leur plus grande fortune.
Laissez-moi vous conter, l’extraordinaire histoire du Paradis d’Eros, à travers l’expérience de chacun de ces personnages au destin si particulier.
---------------
1. Alix
Alix venait de terminer ses examens de première année à l’Université, et passait quelques jours dans la maison de campagne de ses grands parents, lorsqu’elle fut confronté à son premier voyage au paradis d’Eros.
C’est en fouillant dans le grenier de la vieille bâtisse, à la recherche d’anciennes photos de famille qu’elle tomba sur l’ouvrage poussiéreux, à la couverture cartonnée. En feuilletant les pages de ce livre sans âge, elle découvrit un certain nombre de gravures licencieuses qui malgré elle, émoustillèrent ses sens rien qu’à les regarder.
Ses grands parents s’étaient absentés quelques heures, elle était seule dans la maison et osa se laisser aller à quelques plaisirs solitaires, qu’elle aurait eu tort de se refuser. Sa main trouva le bouton de son short qu’elle dégrafa, et se glissa dans la soie de sa culotte, trouvant son sexe tout épilé, chaud et déjà très humide.
Elle commença la lecture de quelques lignes, le livre évoquait un lieu où chaque pouvait se laisser aller à des plaisirs interdits, où le sexe était omniprésent et où chacun pouvait jouir sans retenue et sans honte, dans un cadre luxuriant de verdure.
Ses doigts entrouvrirent son sexe très naturellement, lubrifiant le clitoris, chatouillant ce petit organe de plaisir. Tout en poursuivant sa lecture, elle se caressa ainsi de longues secondes, alternant différentes vitesses, pour ne pas venir trop vite.
Soudain, alors qu’elle venait de tourner une page du vieux bouquin, un morceau de papier à moitié griffonné tomba à ses pieds, elle interrompit sa masturbation et ramassa l’objet qu’elle lut avec attention. Il était écrit en lettre douces :
“Pour obtenir un plaisir nouveau, donnez un autre usage à ce livre !”
Alix resta incrédule devant le mystère d’une telle phrase, dont le sens lui échappait.
Elle saisit le livre et le scruta sous tous les angles, elle ne remarqua rien, si ce n’est la tranche réalisée dans un cuir à la texture agréable, malgré tout légèrement usée par l’effet du temps.
Lui vient alors l’idée, de donner effectivement un autre usage à ce livre si particulier. Le posant à l’envers sur le sol, elle retira son short et sa culotte et entrepris de le chevaucher, en se frottant sur la tranche de cuir. Son clitoris se durcissait au contact du cuir, lequel s'humidifia davantage à chaque passage du sexe. Alix sentit une étrange chaleur l’envahir, son environnement se troubla soudainement et elle s’abandonna comme si elle partait loin, dans une autre dimension.
Elle reprit ses esprits quelques instants plus tard, et fut submergée par ce qu’elle voyait. Elle n’était plus dans le grenier de la maison de ses grands parents, elle n’était plus en train de lire ce livre si étrange, ni même en train de se donner du plaisir, elle était dans le livre, elle se trouvait au milieu d’un jardin immense, sa peau chauffée par le soleil, elle se trouvait au Paradis d’Eros…
Elle resta un moment sans pouvoir bouger, se rendit compte qu’elle se trouvait là, entièrement nue. Pour autant, elle ne se sentit pas si mal à l’aise dans cet écrin de verdure et commença son exploration, déambulant dans l’herbe, entre les bosquets fleuris. Une atmosphère étrange mais rassurante, se dégageait de cet endroit. Elle s’y sentit bien et s’étonna qu’une douce chaleur envahissait toujours son bas ventre et ne la quittait pas. Cet endroit semblait diffuser un invisible parfum d’excitation diffuse. Elle était sexuellement très excitée de se trouver là, sans vraiment savoir pourquoi…
Elle se souvint alors du livre et de ce récit envoûtant, elle compris qu’elle se trouvait au Paradis d’Eros. Jusqu’ici elle n’avait croisé aucune trace de vie, elle poursuivi sa déambulations dans les allées parfumées et ombragées. Elle arriva devant une très jolie fontaine, à l’eau claire et en profita pour se rafraîchir un peu. Quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu’une autre jeune fille à peine plus âgée qu’elle, d’une blondeur incroyable, vint également se désaltérer non loin d’elle.
Elle se releva et observa sa comparse sans rien dire, laquelle se trouvait également entièrement nue mais ne semblait pas gênée le moins du monde par la situation.
Lorsque la jeune femme releva enfin la tête, elle fixa Alix d’un air amusé. Elle l’interpella sur un ton enjoué :
* “Tu es nouvelle ici ? Comment t’appelles-tu ?”
Alix lui répondit intuitivement, déjà en confiance.
* “Alix et toi ?”
Je m’appelle Désirée, lui indiqua la jeune femme.
Elle portait bien son nom, elle arborait un corps de rêve, des fesses ferme et rebondies, des jambes fines et sveltes, un peau légèrement bronzée sous une chevelure de feu tombant sur les épaules, et des jolies seins en poire, dressés vers l’avant aux tétons frémissants. Alix se surpris à la trouver désirable et tenta en vain de chasser cette pensée déstabilisante de son esprit. Désirée n’y prit pas garde et s’approcha d’Alix pour la froler de ses mains douces et apparemment si pures…
Alix recula d’un pas, cette caresse l’avait fait sursauter. Mais Désirée semblait entreprenante et réitéra son assaut vers Alix frémissante, qui recula encore d’un pas et se heurta à quelque chose qui était à la fois dur et doux. Elle se retourna soudainement et tomba nez à nez avec un beau jeune homme brun, à pein sorti de la puberté, arborant un sourire narquois.
* “Je te présente Adonis, il est beau n’est-ce pas ?”
Alix ne sachant pas quoi dire, se trouva comme piégée entre ces deux personnages étonnants. C’est vrai qu’il était charmant cet Adonis, légèrement musclé, à la peau bronzée et brillante au soleil…
* “Laisse toi faire”, lui adressa-t-il, sur un ton aussi autoritaire qu’affectueusement rassurant.
Et Alix, dont le bas ventre brûlait toujours d’une chaleur intense, se laissa porter par ces individus qui firent d’elle, un objet sexué, prêt à combler tous leurs désirs lubriques.
Elle se retrouva prise entre cette fille et ce garçon, dont les corps échauffées se mélèrent à elle. Les doigts de Désirées glissèrent sur tout le devant de son corps, jouant dans les recoins, explorant les interstices. Elle passa ses mains partout, ne restant jamais longtemps au même endroit, si bien que son corps entier fut pris de picotement agréables. Elle fut prise d’une chair d’une chair de poule qui exprimait toute son excitation. Derrière elle, Adonis caressait ses fesses avec douceur, elle pouvait sentir dans son dos les pectoraux légèrement saillants qui rencontraient ses omoplates.
Un sexe tumescent de taille raisonnable, vient glisser entre le galbe de ses fesses et elle tressaillit encore plus. Il embrassa son cou d’une bouche experte, Désirée joignit sa bouche et commença à embrasser tout le corps de la jeune femme, usant divinement sa langue un peu partout. Alix ne pouvait rester indifférentes à toutes ces caresses qui lui étaient prodiguées, par deux être aux apparences irréelles, dans ce lieu si particulier. Elle se laissa vagabonder au plaisir, les bouches lui parcoururent le corps tout entier, des cheveux aux pieds, sans oublier un recoin de peau, elle s’oublia.
Les langues s’agitèrent jusque dans les espaces les plus interdits, et chatouillèrent tous ses orifices, honteusement et délibérément offerts. On lui lécha tant devant que derrière, elle se sentit emportée par le plaisir, inondée d’une chaleur divinement sexuelle. Elle osa saisir la verge d’Adonis et le masturba avec attention, d’un geste régulier comme si tout était d’une évidence absolue. De son autre mains elle caressa le sexe de Désirée, chacun de ses partenaires la caressait à leur tour, on lui suça les seins et elle sentit des doigts la pénétrer doucement. Elle en fit de même, envahissant le sexe de Désirée qui souffla de plaisir.
La scène était belle, elle n’aurait voulu être nulle part ailleurs qu’à cet endroit, à cet instant. Elle se donnait du plaisir, elle offrait du plaisir, on lui prodiguait du plaisir, elle faisait l’amour avec deux autres êtres, et c’était tellement bon de partager ce moment. Elle fut prise d’une envie irrépressible de prendre Adonis en bouche, ce qu’elle fit. Ce dernier se laissa faire, et pendant qu’il embrassait Désirée à pleine bouche, caressait cette dernière de manière virile, à l’endroit le plus indiqué, au creux de son entrejambe. La belle en gémissait désormais de plaisir, ses cris étouffés dans la bouche de son amant éphémères.
La verge qu’elle dégustait, se gonflait de sang au cœur de sa bouche, du liquide séminal se déversait par petites gouttes sur sa langue, elle avalait tout comme un nectar de vie. Soudain, Désirée approcha sa vulve de la bouche d’Alix et réclama qu’on la satisfasse, si bien qu’Alix utilisait désormais sa langue sur deux sexes en même temps. La situation était surréaliste mais terriblement excitante pour Alix qui se masturbait activement, tellement la tension était devenue insupportable pour elle. Elle sentait l’extase proche, son clitoris se gonflait et exigeait qu’on s’occupe de lui.
A un moment, elle sentit Adonis se tendre et dans un mouvement soudain, elle relâcha la pression de ses lèvres, il déversa son liquide immaculé autant sur la bouche d’Alix que sur le sexe de Désirée, les deux paires de lèvres furent inondée de sa jouissance qu’il évacua dans un râle de soulagement. Alix lécha la dernière goûte de ce jus divin, et reporta son attention sur l’entrejambe de Désirée qu’elle fit monter et monter encore, jusqu’à qu’elle aussi, jouisse d’un orgasme salvateur. Dans un dernier élan, Alix se libéra, et les spasmes envahirent tout son corps quand elle jouisse finalement, sans retenue devant les deux jeunes qui souriaient.
Elle ne savait combien de temps cela avait duré, mais elle se sentait bien. Ils s’allongèrent tous satisfait sur un sol accueillant, et s’endormirent, repus de plaisir. Lorsqu'elle se réveilla, bien plus tard, Alix était assoupie sur un parquet grinçant, seule les jambes à nu, le sexe à découvert, dans le grenier de ses grands parents, un livre ouvert devant elle…
Commentaires
Enregistrer un commentaire