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Le Masseur pornographe (2)

Chaque soir de la semaine, Violette poursuivit la lecture de l’ouvrage sur le tantrisme que lui avait prêté le masseur Armand, et chaque soir elle ne put s’empêcher de se laisser envahir par le désir et déborder par le plaisir qu’il l’ensuivait. Elle se travailla au corps, parfois jusque tard dans la nuit. Elle accumulait un peu de fatigue au travail à cause de cela, mais se trouva tous les jours impatiente de rentrer chez elle pour aller plus loin dans ses lectures et dans ses découvertes.


Allongée sur son lit, le livre à côté d’elle, la jeune femme contrôlait sa respiration et commençait à se masturber. Ses doigts allaient naturellement droit au but comme il lui était indiqué dans les écrits, elle appréciait la sensation de cette main sur son sexe. Elle essaya de sortir de ses réflexes habituels, en chassant de son esprit toute pensée fantasmagorique. Elle eut malgré tout du mal à chasser de ses bouillant souvenirs, l’image des mains du masseur sur son corps attentif.


Violette parvint néanmoins à se détendre et se concentra sur son clitoris, en sentant le désir monter en elle. Plusieurs fois, elle sentit l’orgasme s’approcher et dut s’interrompre pour maintenir sa tension sexuelle. Pendant de longues minutes, elle réussit à demeurer dans un état d’excitation prolongé et  inhabituel, au lieu de laisser venir son orgasme comme elle le faisait le plus souvent lorsqu’elle se procurait du plaisir.


En faisait reculer l’extase aussi longtemps que possible, elle se sentait curieusement habitée par une nouvelle forme de plaisir plus profond mais aussi plus diffus, elle profitait pleinement de cet instant partagé avec elle même. Elle se surprit même à contempler son sexe, qu’elle trouva particulièrement beau et excitant. Elle parvenait à maîtriser sa respiration qu’elle erotisa. Encore plus que sensuelle, Violette se sentit incroyablement sexuelle à cet instant. Vibrante et terriblement femme, elle s’abandonnait à un nouveau plaisir inconnu.


Surprise que ce fut si agréable de contenir sa jouissance, elle se demanda comment pouvait faire un homme pour se retenir d’éjaculer aussi longtemps, en pratiquant cette drôle de forme de méditation et même si cela était possible. Elle sentait toujours plus intensément, son corps s’imprégner d’une très forte énergie sexuelle, irriguant tout son système nerveux. Elle était comme illuminée par le désir et comme insatiable, étonnée d’être aussi réceptive à cette recherche de l’extase. La première nuit, elle parvint à retarder au moins trois ou quatre fois son orgasme avant de se laisser submerger.


L’intense chaleur qui la parcourut fut d’une intensité inégalé pour elle, la parcourant de frissons très agréables, au comble de son excitation. Elle ne put s’empêcher de gémir sans se retenir, tellement c’était bon. L’aboutissement de son désir anima tout son être, son coeur battait la chamade, sa respiration était haletante, sa tension particulièrement forte. Violette était comme intégralement irradiée avant de se détendre complètement, dans un relâchement total et un délicieux bien être. Comme dans du coton et parfaitement apaisée, elle s’endormit profondément, alors qu’il était déjà tard dans la nuit.



Chaque soir, elle recommença l’exercice, et chaque fois elle réussit à se retenir d’exploser, avant de s’abandonner bruyamment, comme si rien d’autre n’existait que son corps et son plaisir auxquels la jeune femme se consacrait exclusivement dans ces moments d’extase solitaire, sans penser à rien d’autre. Le weekend arrivé, elle fit une pause dans cette constante recherche du plaisir qu’elle découvrait avec délectation, pour vaquer à ses activités. Mais son dimanche après midi fut néanmoins consacré à une longue séance de caresses intimes qu’elle s'accorda avec envie. Quand vint le soir, elle pensa au lendemain et à ce nouveau rendez-vous qu’elle devait avoir avec le masseur…


Son désir remonta en flèche, et elle ne put résister à l’appel du plaisir, se procurant un nouvel orgasme avant de se coucher qu’elle laissa cette fois la rattraper sans se contraindre, dans la plus réjouissante des voluptés. En se réveillant le lendemain, elle se sentait étrangement calme mais au fur et à mesure que la journée passa, elle fut de plus en plus électrisée à l’approche du moment fatidique, où elle retournerait voir Armand. Quand elle quitta le travail pour rejoindre l’immeuble où se trouvait le cabinet de massage, Violette était au comble d’une étrange excitation mais ne parvenait pas à en déterminer la nature.


Peut être que le masseur le perçut, elle ne saurait le dire mais il l'accueilla avec un sourire différent de la première fois, intense mais avec une forme de complicité qui la mit une nouvelle fois très à l’aise. Lorsqu’elle fut installée à demi nue sur la table de massage, Armand commença à lui pétrir la peau dans les différents recoins de son anatomie. Après avoir largement détendu sa nuque et alors qu’il passa sur le bas de son corps, il entama la conversation directement au sujet du livre qu’il lui avait prêté lors de leur précédente entrevue. Sans qu’il ne puisse le voir, le visage de Violette vira au pourpre.


Elle balbutia quelques mots imperceptibles, qui lui laissèrent comprendre qu’elle en avait nécessairement fait bon usage. “C’est bien, c’est très bien”, lui adressa-t-il alors. Le malaise de la jeune femme grandit encore, ce dont il se rendit immédiatement compte par la tension des muscles qu’il continuait de masser expertement. “Détendez-vous !” lui intima-t-il alors, “Je ne disais pas cela pour vous gêner. Je me contentais d’exprimer une satisfaction à vous savoir, quelque peu, plus expérimentée dans la recherche du plaisir” . Le ton rassurant de l’homme au dessus d’elle, sa voix charmante et posée, la fit redescendre d’un cran.


Pendant qu’il continuait à la masser silencieusement, milles pensées parcoururent l’esoprit de la jeune femme. Elle était à la fois dérangée par l’idée de ce qu’il pouvait imaginer la concernant mais à la fois follement excitée qu’une personne de l’autre sexe, puisse s’intéresser à la recherche du plaisir à laquelle elle s’était livrée récemment. Prenant son courage à deux mains, elle osa relancer la conversation sur le sujet. “C’est très étrange, cette idée de retenir la jouissance”, comme si elle n’était pas concernée par la proposition. Voulant en savoir davantage mais sans la brusquer, Armand répliqua : “Il faut l’expérimenter pour le savoir…”. Un nouveau silence s’installa.


Je l’ai expérimenté”, avoua Violette. “Et alors ?” rétorqua aussitôt le masseur. “Et bien, c’est très étrange comme sensation”, “Vous avez pris du plaisir au moins ?” s'interrogeait-il, “Énormément !” confessa-t-elle finalement. “Vous voyez que j’ai bien fait de vous le prêter cet ouvrage en fin de compte !”, se réjouit-il amusé. Elle ne savait plus trop quoi dire, après avoir dévoilé ainsi une part de son intimité. C’est lui qui poursuivit la discussion, sur un ton inattendu, “Je pourrais vous en apprendre un peu plus  si vous souhaitez !”. A ces mots, l’incertitude la rattrapa, mais ne voulant pas perdre la face et elle répliqua : “Que voulez vous dire par là ?”, “Vous en apprendre davantage sur vous même et sur la recherche de votre plaisir, très féminin.”.


Ces deux derniers mots, ainsi prononcés par le masseur, eurent l’effet d’un courant électrique dans son corps. Sa féminité la rattrapait à nouveau, elle s’imaginait aussi femme que possible, jouissant sans limite de tous les divines sensations que pourrait lui procurer de nouvelles expérimentations. Son désir à cet instant, était remonté au plus haut, comme incapable de redescendre. Elle se demanda ce que cette homme avait derrière la tête, ressentant comme une envie de s’abandonner complètement à ses mains expertes, au delà du raisonnable. A cet instant, elle s’en voulut d’avoir opté pour une lingerie de couleur bleu. Sa culotte laissant sans aucun doute possible, apparaitre les traces de son excitation…


Je pense que vous êtes disposée à aller plus loin. Me laissez vous faire ?”, ce fut les derniers mots d’Armand avant qu’il n’aille effectivement plus en avant de ses caresses, après que Violette n’eut rien répondu. Allongée sur le ventre, elle s’était contenté peut être sans vraiment s’en rendre compte, d’écarter un peu plus légèrement les cuisses, laissant apparaître outrageusement la tâche humide à travers le tissus. Il pris cela pour un oui qui en était un, à l’évidence et commença à la toucher un peu partout, jusqu’à ce que les doigts parfaits connaisseurs du corps féminin, atteignent son entrejambe et commencent à chatouiller son sexe à travers l’étoffe.


Elle était follement désirante à ce moment, la mouille coulait même hors du slip. Elle n’en pouvait plus et respirait fortement. Il écarta le tissus et lui lança tout de go, une phrase qui resterait gravée en elle un bon moment, “Tu t’es retenue de jouir, maintenant je veux que jouisse sans retenue”, elle n’osa pas le contredire et se laissa faire. Il entreprit de la doigter avec vigueur, ce qui lui tira quelques gémissements étouffés, tellement les doigts savaient la prendre avec efficacité. Toujours dans la même position, il chatouilla son point G, elle remonta les fesses et offrit son sexe ouvert à la pénétration digitale qu’il lui prodiguait. Elle explosa intensément sans lui prêter attention, tant le centre de sa jouissance étant puissant.


Armand n’en resta pas là, pendant de longues minutes qui parurent à la jeune femme aussi rapides que interminables, il lui procura plus de plaisir qu’elle n’avait jamais ressenti avec un homme en aussi peu de temps. Pas moins de 3 orgasmes la submergent, au rythme des doigts et de la langue que le masseur savait parfaitement utiliser en elle. Jamais il entreprit de la prendre avec son sexe à lui, l’homme semblait impassible mais tout accaparé par sa tâche. Lorsqu’il comprit qu’elle n’en pouvait plus, il arrêta son activité et la regarda en souriant, transpirante et désarmée. Il lui proposa la douche et pris congé.


A peine sortie de la torpeur dans laquelle elle se trouvait, Violette laissa longuement l’eau couler sur son corps, comme pour effacer toute trace de son récent plaisir. Elle peina à rassembler ses esprits et ne savait plus quoi penser de la situation. Entre se retenir de jouir et succomber de multiples fois au plaisir, l’ambivalence de ses envies la troubla profondément. Il lui sembla que son désir faisait des allers retours dans son cerveau mais que son sexe répondrait de toute façon présent à ses appels, peu importe qu’elle se retienne ou s’abandonne. Elle sembla en quelque sorte insatiable, ce qui l'effrayait un peu… Mais elle savait que le plaisir était trop fort, trop intense et qu’elle ne pourrait qu’y succomber de nouveau, surtout si le masseur Armand continuait à lui prodiguer ses services.


Lorsqu’elle s’en fut de nouveau vers lui à l'accueil du salon, il l’attendait comme de pied ferme avec de nouvelles directives pour elle. Il entendait bien mettre à profit les capacités expérimentales et le désir de découverte de sa nouvelle disciples, pour la pousser un peu plus loin encore dans ses jouissifs retranchements. Il lui donna une note avant qu’elle ne parte, dans laquelle il l’invitait à prolonger son expérience du retardement, en se caressant chaque jour tout en repoussant ses orgasmes d’un jour sur deux, voir de plusieurs jours de suite. Elle trouva l’idée quelque peu incongrue mais intéressante et se demande bien comment elle pourrait faire pour tenir la distance, le désir ainsi chevillé au corp.


Lorsqu’elle quitta le cabinet du masseur, l’air était doux, elle se sentait bien. Une nouvelle femme se découvrait en elle, Violette adorait cela. Elle ne savait pas vers quoi elle allait, mais le risque l’excitait autant que la plaisir qu’elle saurait très certainement en retirer. Elle pensait à toutes ces femmes, dont le plaisir est retenu négativement, frustré, inabouti. Sur le chemin du retour, elle observa chaque femme qu’elle croisa et dans son for intérieur, comprit qu’elle avait désormais entre les mains une quête nouvelle et importante, qui la conduirait sur des chemins inexplorés que beaucoup n’aurait jamais la chance de parcourir. Dans son bas ventre, tout était inexorablement chaud comme un puit sans fond. Un mélange de mélancolie et de fierté s’empara d’elle, Violette était heureuse.

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