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La mécanique du plaisir (2)

Comme tous les mardi, Tiphanie ne travaille pas. Florian est parti tôt, la laissant seule avec ses craintes, ignorant tout de ses fantasmes secrets. Après avoir bu son café, elle se rend à la salle de bain, bien décidée à se faire belle et désirable pour ces messieurs, à ne pas se laisser submerger par ses peurs. Il n'est que 9h30, le rendez vous est fixé pour 11h. Elle se détend dans son bain. Elle s'épile les jambes et s'applique à raser son petit minou en traçant le ticket de métro dont Florian raffole tant.

La vue de sa petite chatte douce l'excite. Elle pense aux trois hommes du rendez-vous. Elle quitte temporairement son bain et ouvre l'un des placards de la salle de bain, dans lequel elle dissimule le canard vibrant que ses copines lui ont offert. Elle glisse à nouveau dans l'eau chaude et applique le petit objet sur son sexe. Elle s'imagine que l'un des hommes la lèche pendant qu'elle suce l'un des autres. Mais quand le plaisir augmente et que l'orgasme approche, elle retire le canard. C'est de leurs queues qu'elle veut jouir.

Encore excitée dans son peignoir, elle entre dans sa chambre et se dirige vers son armoire penderie pour se trouver une tenue. Elle se lance dans une séance d'essayage compulsif. Tout y passe ! Le pantalon, trop strict. Le décolleté trop aguicheur ! La minijupe trop vulgaire ! Elle opte enfin pour une robe près du corps, de couleur gris clair. Dessous, elle prend soin d'enfiler un ensemble de sous-vêtement simple mais sexy de couleur rose, elle sait que les hommes aiment bien. Elle retourne à la salle de bain pour terminer de se préparer (parfum, maquillage...), non sans s'être à nouveau caressée un instant sur son lit, mais jamais jusqu'au point de non retour.

Lorsqu'elle est fin prête, elle glisse dans son sac le paquet de préservatifs qu'elle a acheté au cas où, et sort jusqu'à sa petite voiture. Elle utilise son smartphone pour anticiper le trajet jusqu'à l'adresse griffonnée sur un bout de papier. L'endroit ne se trouve pas très loin, dans un quartier où elle n'a toutefois pas l'habitude de se rendre. Elle ressent un mélange de peur mêlé à l'excitation. Elle ne tarde pas à rejoindre l'endroit indiqué mais contrairement à ce qu'elle pensait, il ne s'agit pas d'une maison. C'est un ancien bâtiment industriel, elle n'est pas rassurée. Comme elle est en avance, elle en profite pour faire le tour du quartier.

Elle revient se stationner devant le bâtiment. Pour se calmer, elle allume son baladeur pour écouter un peu de musique. Elle est surprise lorsque quelqu'un vient frapper à la vitre de sa voiture. C'est un homme d'une trentaine d'années, brun ténébreux, jean chemise, chic mais cool qui  la sort de ses pensées. En une fraction de secondes, le stress mêlé à l'excitation s'empare à nouveau d'elle. Son cœur bat la chamade, elle lui esquisse un sourire. Sans trop de crainte, elle ouvre sa portière et commence à descendre de la voiture. L'excitation monte d'un cran, alors qu'elle sent le regard de l'homme insister sur ses cuisses qui se dévoilent légèrement lors de son mouvement.

Elle ne sait quoi dire, mais sa gêne n'a pas le temps de s'installer, l'homme prend les devants. "Bonjour, je suis Cédric, c'est bien vous qui souhaitez visiter ?", dit-il en désignant le grand bâtiment. A ces mots, Tiphanie commence à douter et pense à une erreur, mais l'homme sait tout à fait pourquoi elle est ici et ne s'est pas trompé. Voyant qu'elle doute, il lui glisse un clin d’œil et la guide vers le hangar, elle le suit sans résister vers une porte latérale légèrement dissimulée.

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